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Les mœurs et coutumes de l’homme préhistorique

Ils vivent de chasse et de pêche ainsi que de la cueillette de fruits sauvages. Ils ne connaissent pas l’agriculture. Ce sont des nomades ; ils se déplacent selon les migrations des animaux, comme les amérindiens qui suivent les bisons ; ils se nourrissent de leur viande ; (des ossements témoignent qu’ils chassaient plus le renne que le cerf) ; ils s’abritent et se vêtent de leurs peaux, avec lesquelles ils confectionnent des tentes et des vêtements ; les os se transforment en aiguilles pour la couture, et en hameçons. Les archéologues ont trouvé dans le sol des aiguilles avec chas et sans chas, des poinçons en os, des perçoirs en silex ; elles jouent le rôle de passe-lacets pour les peaux ; les tendons animaliers servent de fils à coudre ; on a trouvé des empreintes de mocassins ou de bottillons ; ce qui révèle leur aptitude à confectionner des chaussures.

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Chasseur

Acrylique sur toile, 51 x 41 cm

L’ocre rouge trouvé sur les lieux, un produit très siccatif, leur servait probablement au tannage des peaux ; ils avaient sans doute aussi découvert les propriétés de la cervelle des bêtes pour ce procédé.

Ils savent comment allumer un feu.

Leurs outils : silex (lames, lamelles, burins, perçoirs, grattoirs pour les peaux) ; « des armes de chasse en bois de renne (pointe de sagaies, possibilité d’arcs ».

Ils meurent jeunes, surtout les femmes. Un enfant sur deux décède à la naissance. Ils sont omnivores. Les hommes chassent et pêchent ; ils fabriquent leurs armes et leurs outils, tandis que la cueillette des baies sauvages, la cuisine, la préparation des viandes, la confection des vêtements, des tentes, le tannage des peaux, le ramassage des bois pour le feu, les travaux domestiques et les soins des enfants sont réservés aux femmes.

Il existe des croyances, des rites religieux, sacrés et des rites funéraires pour les morts et les ancêtres. La grotte de Lascaux aurait été un sanctuaire ; il n’y a rien qui prouve qu’elle a servi d’abris permanents pour les hommes. L’hypothèse que Lascaux ait été un sanctuaire religieux, émise par A. Leroi-Gourhan, anthropologue et préhistorien, émise en 1950, demeure encore aujourd’hui valable.

Les poissons, les oiseaux, la petite faune sont rares.

André Glory, préhistorien, dans Lascaux inconnu (1979), évoque l’industrie lithique et osseuse de l’homme préhistorique, soit l’adoucissement des outils à graver, le mastic d’emmanchement de certaines lamelles à dos abattu, des stigmates d’action violente sur plusieurs outils.

 

Régime alimentaire du Cro-Magnon

Le régime alimentaire des artistes préhistoriques a été inventorié à partir de vestiges trouvés dans le sol de la grotte, soit ossements de gibier (de renne à 9 dixièmes pour cent), des vestiges osseux ; os de chevreuil, de sanglier, de lièvre, de cheval et de cerf. Le cheval, bovins et cervidés sont quasi absents de restes alimentaires. On a découvert des os cassés pour en extraire la moelle, un ingrédient riche en graisse.

L’art paléolithique des cavernes représente surtout des animaux, rarement des humains. Des signes graphiques sont nombreux. Il y a une sorte de hiérarchie dans les images. Les grands herbivores passent en premier : les équidés (chevaux), les bovinés (bisons, aurochs, mammouths). Ensuite viennent les cervidés (cerfs, chevreuils, bouquetins), et à la fin ours, rhinocéros et félins.

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Le double fond de l'inconscient.

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© 2023 Pierre-Émile Larose, auteur, artiste peintre

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